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Un Bambou à Manille

Sibuyan, petite île paradisiaque ou comment se retrouver piéger par un typhon

Bonjour, bonsoir,

 

Désormais sur le chemin du retour de l’île de Sibuyan, après huit jours passés sur place, dont trois non prévus, je vais vous conter ma petite aventure.

 

Mais d’abord, Sibuyan c’est où ? Alors en fait, c’est une relativement grosse île appartenant à la province de Romblon. Romblon c’est aussi le nom de l’île capitale, mais aussi ville capitale de la province. Mieux vaut savoir de quel Romblon on parle… C’est situé dans les Visayas, du moins on y parle bisaya dans le coin.

Accessoirement, c’est mon programme le plus lointain. On y bosse avec des Sœurs, Sisters Cora et Thelma.

 

Sibuyan même est une île assez peu développée, un peu perdue même, mais du coup assez préservée. Et ça c’est cool ! Y’a deux compagnies de bateau qui desservent l’île, qui ne passent pas tous les jours. Celle que je prends y arrive (et repart) les jeudi et lundi.

 

C’est donc parti pour ce récit, tel un journal de bord (raté, car trop difficile d’être sarcastique. Et j’y tiens !) dont j’éluderai les aspects barbants smiley. C’est plus intéressant selon moi afin de distiller l’information au fur et à mesure que je l’avais.

 

 

Mercredi 27 Novembre - Jour 1 - Métro Métro Dodo

 

Départ à 10h du matin de Manille pour se rendre au port de Batangas. Le trajet dure habituellement deux heures, ou trois tout au plus. Cette fois, pour une raison inconnue, cela a pris 3h40. Ça bouchonnait encore sur l’autoroute, bien au Sud de Manille. J’ai ouï dire qu’il y avait grève des jeepneys, ou alors c’est parce que les SEA Games étaient sur le point de débuter, ou car on s’approche de décembre et des emplettes à foison des Philippins pour Noël. Je ne sais, et ne saurai jamais.

 

Heureusement, je n’avais pas prévu le coup (ça m’a bien saoulé cette histoire !), mais j’avais vu large quand même. Le bateau ne part qu’à 15h. Aussitôt arrivé à Batangas, aussitôt embarqué.

 

 

Jeudi 28 Novembre - Jour 2 - Boulot / Administratif

 

Arrivée à 6h du matin à Cajidiocan. Il y a trois villes sur l’île, Cajidiocan à l’Est est une des deux villes portuaires. San Fernando est l’île où se trouve le programme, il n’y a pas de port.

 

Du coup, direction les tricycles pour se rendre 18 km plus loin à San Fernando. Il n’y a pour ainsi dire qu’une « route » sur Sibuyan, qui fait le tour de l’île. Et elle n’est pas complétée (il y a des passages non cimentés). Des chemins partent de celle-ci par-ci par-là.

Une fois arrivé à bon port, direction l’église et plus particulièrement le couvent des deux sœurs. Que je retrouve après trois mois.

 

Le matin fut passé à s’installer, prendre des nouvelles. L’après-midi fut tout dédié aux aspects administratifs du programme. C’était super smiley !

 

Chats, riz, Asie du Sud-Est
Les chats aussi mangent du riz.


On apprend néanmoins qu’un potentiel très gros typhon se forme à l’Est des Philippines.

 

 

Vendredi 29 Novembre - Jour 3 - Boulot / Visites

 

Quelle ne fut pas ma surprise ce matin-là, dès 6h, d’avoir la musique à tue-tête sur la place du village juste à côté. La ville finalise en fait les préparatifs pour la Fiesta à venir. La quoi ? La Fiesta !

 

Rien à voir avec la « siesta » de l’après-midi (oui, j’ai mangé du clown !), c’est en fait une sorte de fête du village. Sauf que c’est lié à la paroisse (mais vu que les Philippins sont hyper cathos, c’est tout comme) et c’est en l’honneur d’un Saint (ne me demandez pas lequel !). À San Fernando, la Fiesta va durer neuf jours.

 

Dès lors, toute la journée des matchs de basketball ont eu lieu sur la place du village entre deux musiques techno pas très inspirées téléchargées quelque part sur internet, et qu’ils repasseront en boucle pendant toute la Fiesta (oui, le journal de bord voit dans le futur !). Le basketball étant le sport national des Philippines.

 

Pour ma part, je suis parti le matin avec les Sœurs dans la jungle en pied de montagne de San Fernando pour aller à la rencontre d’un village d’indigènes. Les « IPs » (à prononcer à l’anglaise) comme on dit ici, pour « Indigenous People ». 25 familles y vivent, pour environ 150-200 personnes. Ils vivent dans des maisons exclusivement en cocotier, comme sur l’image ci-dessous.

 

Philippines, Sibuyan, indigènes, maison
Maison indigène de l'île de Sibuyan.

 

Les Sœurs organiseront une fête de Noël pour les filleuls au bénéfice des IPs. Ces derniers bénéficient de nombreux avantages par l’État, mais ils sont aussi souvent mal vus, ou vus de manière condescendante, par leurs compatriotes. Leur mode de vie restant très austère, ni électricité ni eau courante.

 

L’après-midi est pour sa part marqué par des visites de filleuls, notamment concernant le recrutement d’une qui vit quelque peu reculé dans la jungle. Sa maison est accessible en traversant le lit d’une rivière.
 

Le soir, je dis un grand merci aux Sœurs qui disposent d’un internet prépayé. Je peux donc faire un point sur mes programmes avec ma chef.

 

 

Samedi 30 Novembre - Jour 4 - Relations publiques

 

Une fois n'est pas coutume, dès 6h, la même musique à tue-tête retentit. Mais petite nouveauté cette fois, dès 4h du matin, des personnes tambours battants ont par couru la ville. L'objectif ? Annoncer que la Fiesta commence aujourd'hui. Et ils répéteront ce même exercice, à la même heure, chaque matin qu'elle durera. Au cas où on l'oublierait…


Le matin, les Sœurs m’invitent à les rejoindre dans le pèlerinage qui accompagne la Fiesta. Ils vont en effet emmener une icône de la Vierge dans les différentes églises des barangays de la paroisse chaque jour.

 

Nous nous mettons en route pour un pèlerinage. En tricycle. Et La Vierge a l’arrière d’un pickup. Je présume que c’est un peu plus simple comme ça smiley. La procession de pickup et tricycles s’est donc mise en route.

 

Fiesta, La Vierge, procession
L'icône de La Vierge a été transportée à dos de pickup.


Aussitôt la procession arrivée, il est temps d’aller à la messe. Où l’icône sera l’objet de nombre d’attentions au début de celle-ci. La docteur de la ville me convie alors le soir-même à un repas chez elle. Bon bah soit…

 

Aussitôt la messe terminée, il est temps pour ce qu’on peut appeler le « gratin » du quartier et de la commune d’être convié à un snack. Le snack c’est la vie !

 

Une fois celui-ci terminé, retour en ville. Sœur Cora me propose d’aller visiter la famille d’un filleul qui vit relativement loin. J’accepte volontiers et nous nous mettons en route avec le filleul.

 

Celui-ci vit dans un foyer en ville car sa maison est trop éloignée. Il n’y retourne que les week-ends. Qui plus est, la route n’y est pas terminée et nombreux sont les passages caillouteux.

 

Reynard vit avec sa grand-mère, ses parents étant décédés depuis longtemps. Vit également juste à côté de la grand-mère, dans une toute petite maison en bois a part, le frère aîné, son épouse et leurs deux enfants.

 

Lorsque nous arrivons, je rencontre vite fait sa famille et nous partons avec les deux enfants aux chutes de Dagubdob.

 

Dagubdob, Sibuyan, Philippines
Une des chutes Dagubdob sur l'île de Sibuyan.


Aussitôt revenu, nous mangeons des pansit bihon. Il me présentera par la suite des cousins vivants non loin de sa maison.

 

Enfants, Sibuyan, barangay España
Les petits cousins de Reynard.


Nous repartons un peu plus tard afin de pouvoir assister à la Pasiga. La Pasikwa ? La Pasiga veut littéralement dire « illumination ». C’est lors de cette cérémonie que toutes les décorations de la ville s’allumeront.

 

S’enchaîneront alors toute la soirée chants, danses, spectacles, musiques, petits discours du gratin, etc.

Un feu d’artifice est également tiré, court mais plutôt bien fourni. Cela a bien plu aux Philippins et c’est bien l’essentiel :). Nous nous rendons ensuite à notre dîner chez la docteur. Il s’avère que celle-ci est en fait l’épouse du maire de la commune.

 

Décorations de Noël, Philippines, Sibuyan, San Fernando
Maison décorée du maire de San Fernando. Plus belle maison décorée de la ville.

 

J’apprends qu’ils organiseront tous les soirs de la Fiesta un dîner pour de nombreux convives importants de la commune. Clientélisme quand tu nous tiens. Ou peut-être suis-je mauvaise langue.

 

Ceci étant, la docteur m’annonce que le risque de typhon s’éloigne. Ouf !

 

 

Dimanche 01 Décembre - Jour 5 - Réunion avec les jeunes

 

4h, tambours battants. 6h, musique à tue-tête. Journée au temps radieux en perspective. Ce qui s’est confirmé.

 

Aujourd’hui se tient la réunion mensuelle des jeunes du programme. Juste après la seconde messe. Du coup, jouons les bonnes relations publiques, allons à la seconde messe. Ça ne fera que deux messes en deux jours.

 

S’en suit alors la réunion où je fais connaissance pour la première fois avec tous les filleuls du programme. Celle-ci se terminera par un bon déjeuner à base de riz, d’une soupe de légumes et de brochettes. Les Sœurs veulent s’assurer ainsi qu’ils puissent manger un bon repas copieux une fois par mois.

 

L’après-midi sera occupé à rendre visite à une famille pour recruter l’un des enfants, et aller voir une autre filleule afin de lui remonter les bretelles. Parce que oui, ce n’est pas le monde des Bisounours, tout ne se passe pas toujours à merveille wink.

 

Enfants du Mékong, filleuls, Philippines, Sibuyan, San Fernando
Les filleuls Enfants du Mékong de San Fernando à l'issue de la rencontre mensuelle.

 

Dans la soirée, les choses se précisent et ça ne sent pas bon. Le typhon a un nom, Tisoy, et il arrive en plein dans les Philippines. Le bateau qui devait me ramener le lendemain est annulé. La province de Romblon passe en Alerte niveau 1. Tant que l’alerte perdurera, aucun bateau ne circulera.

 

Je préviens ma collègue, et colocataire. Nolwenn de son prénom. Celle-ci était à Bicol, province au Sud-Est de Luzon. Elle est partie le midi, plus tôt que prévu, la province se préparant au pire avec l’arrivée du typhon. Ce sera la première de touchée, de plein fouet.

 

 

Lundi 02 Décembre - Jour 6 - Ça pue et relations publiques

 

Vous connaissez le refrain : 4h, tambours battants. 6h, musique à tue-tête. Aujourd’hui, pas de bateau, je suis donc coincé sur mon île. Le temps est pour sa part beau. Le sentiment qu’ils en font un peu trop avec leur alerte me gagne, mais bon. Mieux vaut prévenir que guérir.

 

Je me rends donc le matin chez les Sœurs pour connaître le planning de la journée. Nouvelle messe de pèlerinage au barangay d’Azagra ? Ce n’est pas comme si j’avais mieux à faire, et puis : jamais deux sans trois ! Ce qui constitue un nouveau record pour moi, trois messes en trois jours.

 

La messe a lieu. J’apprends que l’église avait été construite par les Espagnols pendant la colonisation au XVIIème. Je me disais bien qu’elle faisait un peu vieille… nouveau snack. Parce qu’après tout, ça fait déjà 2h30 que je n’ai pas mangé.

 

Fiesta, La Vierge, Philippines, Sibuyan, San Fernando, barangay Azagra
Des paroissiens se photographiant avec l'icône de La Vierge dans l'église espagnole du XVIIème siècle.

 

Retour le midi avec les Sœurs. 12h on mange. Parce qu’après tout, ça fait déjà

1h30 que je n’ai pas mangé. Les Sœurs s’étonnent que je n’ai pas très faim. Qui l’eut cru ?

 

L’après-midi est dédié à des trucs barbants. Il commence à pleuvoir, et bien. C’est en fin d’après-midi que la nouvelle tombe : Romblon passe en Alerte niveau 3. Ça ne rigole plus. Pendant un bon quart d’heure, le service météorologique énonce les prévisions pour le typhon, les provinces concernées par niveau d’alerte (tout le pays en fait. Le plus haut niveau d’alerte pour ce typhon étant 3), ce à quoi il faut s’attendre concrètement. Ici, ce sera des pluies fréquentes ou continues fortes ou intenses, des vagues de 3m et plus et des rafales jusqu’à 150 km/h. Le ton est donné.

 

Philippines, typhon Tisoy
Les chaines télévisées filment une présentation en direct du département national des catastrophes concernant les prévisions relatives au typhon Tisoy.

 

Sœur Cora prévoit que je serai bloqué sur l’île jusqu’à jeudi. Elle m’annonce que mon bateau a pu arriver jusqu’au port de Romblon où il restera amarré, car le port y est mieux protégé.

 

Sœur Thelma pour sa part se remémore le naufrage d’un bateau en 2008, le Princess Star, qui avait déversé son flot de cadavres sur les plages de San Fernando. Sur ce constat macabre : mieux vaut rester sur le plancher des vaches.

 

Je rentre à mon logement sous une pluie battante. Je fais prévenir mes chefs de ma situation. Juste au cas où. Les Sœurs n’étant pas particulièrement inquiètes, je ne le suis pas non plus.

 

 

Mardi 03 Décembre - Jour 7 - On fait moins le malin

 

La nuit est agitée. Vers presque 4h, il ne m’est plus possible de dormir. Le vent, le vent, le vent. On n’entend que lui. L’isolation sonore étant tellement mauvaise, que c’est comme si j’étais dehors. Le design des fenêtres n’aide pas, il s’agit de volets rabattants. Lorsqu’ouverte, les volets sont à l’horizontale. Lorsque fermée, ils sont quasiment à la verticale. Et le « quasiment » fait toute la différence.

 

Mais la pluie est bien là, nous sommes en Alerte Orange. Depuis la soirée, elle est battante et continue. Elle ne s’arrête jamais. Là où d’habitude elle fait un boucan infernal en s’abattant sur les toits en taule, là, au milieu des rafales, elle a des sonorités apaisantes.

 

Il fait nuit noire, je ne sais ce qu’il se passe dehors, mais dans ma maison en dure, je ne m’en fais pas trop.

 

Par contre, difficile de ne pas penser aux filleuls dans leurs maisons parfois tout de bois ou de cocotier. Lors des alertes (à partir d’un certain niveau ?), des hébergements d’urgence sont proposés. Ici à l’école du village. Espérons néanmoins que leurs maisons restent intactes. Dans les 4h, l’électricité n’est plus. Des éclairs éclatent dans la nuit noire.

Je crois entendre des voix dehors, mais ça ne dure pas. Qui oserait s’aventurer dehors ?

 

Typhon Tisoy, Philippines, alertes
Je suis bien content de recevoir les alertes, afin d'au moins savoir comment la situation évolue.

 

Vers 5h, l’Alerte Rouge pour les pluies arrive. Aucune idée de ce que ça implique exactement, mais ça ne m’étonne pas. Les rafales y sont plus nombreuses, les rideaux volent dans la pièce et des gouttelettes d’eau arrivent à passer alors que les volets sont rabattus à la verticale. Des barres de fer tombant au sol se font entendre.

 

Dehors, des lumières parcourent la nuit. Bien trop de lumières pour que ce ne soit l’orage. En regardant à travers les volets entre deux rafales, des lumières parcourent divers lieux du village. Un petit groupe marche dans ma rue, ils s’arrêtent et rebroussent vite chemin. Qu’ont-ils vu ? Je ne sais. Mais il est probable que leur maison se soit retrouvée inondée, voire dévastée par le vent, et ils sont alors partis à la recherche d’un nouveau refuge. Dans son château en pierre, un sentiment de sécurité coupable assaille.

 

Vers 6h, le jour se lève. Les dégâts n’ont pas l’air trop importants dans la rue. Les stands montés pour la Fiesta ont pour leur part pris chers. Et qu’on ne me demande pas d’où vient cette toiture en tôles, les maisons alentours avaient toutes le leur.

 

Typhon Tisoy, Philippines, Sibuyan, San Fernando
La Fiesta de San Fernando bat de l'aile suite au typhon Tisoy.

 

Les rafales dureront jusque vers 7h, un vent fort et pluie seront toujours là, mais des gens commenceront à s’aventurer dehors.

 

En descendant en bas pour me rendre aux toilettes, il n’y a plus d’eau courante. Que de la boue. Je comprends d’un coup mieux pourquoi les Sœurs avaient rempli la veille leur énorme bac d’eau à rabord. Elles avaient prévu le coup smiley !

 

Philippines, salle de bain
Ma salle de bain à San Fernando, typique de ce qui se trouve aux Philippines.

 

J’essaye alors de dormir un peu. Ce n’est que quand la pluie et le vent ne sont plus, vers 10h, que je m’aventure dehors voir les Sœurs. J’y apprends que Sœur Cora a fait un malaise et une mauvaise chute. Elle reste alitée.

 

En fin d’après-midi, je fais une petite balade dans la ville. Assez peu de dégâts, des branchages arrachés, quelques arbres déracinés, quelques maisons en bois en partie éventrées. Toujours des vagues, mais le soleil couchant est toujours aussi beau.

 

Coucher de soleil, Philippines, Sibuyan, San Fernando
Coucher de soleil à San Fernando, Sibuyan.

 

C’est en allant voir les Sœurs le soir que j’apprends que Sœur Cora a été emmenée à l’hôpital de Cajidiocan. J'ai donc diné avec le prêtre de la paroisse et son aide.

 

L’électricité ne reviendra que la nuit tombée. Toujours pas d’eau courante.

 

 

Mercredi 04 Décembre - Jour 8 - Relations publiques et on a été épargnés


Je retrouve le prêtre le matin, qui me propose d’aller à la messe d'ouverture de la Fiesta qui a lieu à Cajidiocan, le port voisin. Bon bah, franchement hein, je ne suis plus à ça prêt et je n’ai guère mieux à faire.

 

Le prêtre m’indique qu’il n’y a pas de bateau ce jour. Mais qu’il n’existe pas de certitude quand il arrivera car les communications avec le port où il était amarré ne sont plus.

 

Nous nous mettons en route. San Fernando se trouve sur la côte Sud. Alors que nous nous longeons la côte Est, les dégâts sont sensiblement plus importants. Nombreux arbres déracinés, maisons en bois ou cocotiers éventrées, certains toits en tôle arrachés, des glissements de terrain sur la route, des véhicules écrasés par des arbres, plus de réseau.

Cajidiocan a beaucoup plus souffert. Mais dans les rues la vie y reprend néanmoins ses droits.

 

Typhon Tisoy, Philippines, Sibuyan, Cajidiocan
Les dégâts sont sensiblement plus lourds à Cajidiocan

 

La messe terminée, on déjeune, puis retour à San Fernando en attente du lendemain pour savoir si bateau il y aura.

 

Dans l’après-midi, nous apprendrons que le bateau est arrivé au port de Cajidiocan. Il repartira le lendemain matin à son heure habituelle.

De son côté, à San Fernando, la vie reprend son cours. Les stands ont été remontés et les matchs de basket ont repris.

 

Fiesta, Philippines, Sibuyan, San Fernando
La Fiesta de San Fernando a pleinement repris.

 

 

Jeudi 05 Décembre - Jour 9 - Métro Métro Dodo


Le lendemain matin marque la délivrance de cette île aux petites allures paradisiaques. Le bateau est bien là. Et il part bien à l’heure habituelle.

 

Lors de cette traversée retour de 15h, j’aurais l’occasion d’admirer un soleil couchant, un mur de nuages et des dauphins pour agrémenter le tout. Que demander de plus ? Je vous laisse admirer smiley.

 

Coucher de soleil, Philippines, Romblon
Coucher de soleil au large de Romblon, avec mur de nuages à l'horizon.

(Cliquer sur les images pour davantage de photos.)

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